Règlementation

règlementationLe désenfumage fait l’objet d’une règlementation relativement importante se différenciant selon le type de bâtiment concerné. Trois cas sont à considérer: les bâtiments industriels, les établissements recevant du public (E.R.P.) et les immeubles de grande hauteur (I.G.H.).

 

Bâtiments industriels

Selon les articles R4216-13 et R4216-26 du Code du Travail, doivent être pourvus d’un dispositif de désenfumage naturel ou mécanique:
– les locaux de plus de 300 m² situés en rez-de-chaussée et en étage;
– les locaux de plus de 100 m² aveugles et/ou en sous-sol;
– les cages d’escaliers
– les cages d’ascenseurs encloisonnées

 

Ces bâtiments doivent prévoir une surface géométrique d’exutoire égale à 1% de leur surface au sol. Dans le cas d’installations classées pour la protection de l’environnement (I.C.P.E.), cette surface géométrique est généralement égale à 2% de la surface utile des locaux.

 

Les locaux d’une superficie supérieure à 2000m² doivent être divisés en cantons de désenfumage.

 

Établissements recevant du public (E.R.P.)

Selon l’arrêté du 25 juin 1980 modifié, doivent faire l’objet de désenfumage:

– les locaux de plus de 100 m² en sous-sol
– les locaux de plus de 300 m² en rez-de-chaussée et en étage
– les locaux de plus de 100m m² sans ouverture sur l’extérieur

 

L’instruction technique ministérielle I.T. 246 fixe les dispositions relatives au dimensionnement du dispositif de désenfumage en fonction de la surface des locaux. Si cette dernière est inférieure à 1000 m², la surface d’installation sera égale à 1/200e de la surface au sol.

 

Immeubles de grande hauteur (I.G.H.)

Selon l’arrêté du 18 octobre 1977 modifié, les circulations horizontales communes ainsi que les escaliers doivent être équipés d’un dispositif de désenfumage.

 

Dans tous les cas, la solution de désenfumage choisie doit être adaptée à la géométrie (hauteur, forme) du bâtiment, aux matériaux constitutifs de la toiture et/ou des murs et cloisons, mais également aux produits éventuellement entreposés dans les locaux et à leur mode de stockage. De manière générale, le dispositif doit également s’intégrer au système de sécurité en place au sein de la structure.